
Plus de 60 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont perdu la vie mardi dans de nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza, selon l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.
Ces attaques ont visé des habitations, des tentes et des établissements scolaires où s’étaient réfugiés des civils déplacés.
La majorité des frappes se sont concentrées dans le centre de la bande de Gaza. À Deir al-Balah, une attaque aérienne contre la maison de la famille Abu Samra a causé la mort de douze personnes. Quinze autres ont été tuées lors d’un bombardement dans le camp de réfugiés de Nuseirat, situé dans l’ouest du territoire.
Au nord, dans le camp de réfugiés de Jabalia, neuf personnes ont été tuées dans une autre frappe israélienne, d’après la radio locale Al-Aqsa. Plusieurs personnes restent portées disparues, ensevelies sous les décombres.
D’autres victimes sont également à déplorer à la suite de bombardements et de tirs d’artillerie sur les villes de Gaza et de Khan Younès, dans le sud du territoire, rapporte le média palestinien.
Ces attaques surviennent alors que l’armée israélienne a lancé dimanche une nouvelle offensive terrestre d’envergure dans la bande de Gaza, déjà ravagée par des mois de guerre. Depuis octobre 2023, les opérations militaires israéliennes ont causé la mort de près de 53 500 Palestiniens, en grande majorité des femmes et des enfants.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza. Par ailleurs, Israël fait l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice en lien avec ce conflit.