
Le Groupe de Madrid se réunira ce dimanche à Madrid, capitale de l’Espagne, dans le but d’intensifier la pression diplomatique sur Israël afin de mettre un terme à son offensive militaire dans la bande de Gaza.
La précédente réunion, tenue en septembre 2024, avait réuni l’Espagne, la Norvège, la Slovénie et l’Irlande côté européen, ainsi que la Palestine, l’Arabie saoudite, la Jordanie, la Türkiye, l’Égypte, le Qatar et Bahreïn côté arabo-islamique.
La rencontre de dimanche coïncide avec l’initiative de l’Union européenne de réévaluer l’Accord d’association qui encadre ses relations commerciales avec Israël, un accord conditionné au respect des droits humains. Cette révision est soutenue par 17 États membres, selon des responsables européens.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a annoncé la suspension des négociations sur un futur accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et Israël, dénonçant les “politiques atroces” menées à Gaza.
Dans le même temps, le Parlement espagnol s’est prononcé en faveur d’un embargo sur les exportations d’armes vers Israël.
Le Groupe de Madrid, soutenu par l’Union européenne, la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique, appelle à un cessez-le-feu immédiat et milite activement pour une solution à deux États.
Cette conférence des Nations unies cherchera à élargir la reconnaissance internationale de la Palestine en tant qu’État souverain, déjà reconnue par environ 147 pays.